Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/130

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rennes, dis-je à Brabant ? — Et c’est ce jeune homme que devant moi elle appelait son mari, que devant vous elle appelle son fils, et qui n’est autre chose qu’un jeune homme très-riche qui vit avec elle depuis quatre ans.

Mais je crains bien que bientôt la belle. Caroline ne supplante Durancy, Elle me disait, il y a deux jours : « C’en est fait, de Varennes m’échappe ; il est fou de la petite Caroline ; mais tu me resteras, n’est-ce pas ma chère Jeannette ? Je suis maintenant assez riche pour faire ton bonheur. Oh ! oui, oui, tu me resteras. » Telle est ma position à l’égard de madame Durancy ; mais quelle différence entre cette femme et l’aimable Caroline ! Je te vis très rarement, comme tu sais ; je n’osais te parler, sachant, d’une part, que tu étais destinée à M. de Varennes, et