Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/129

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n’en peut interrompre le cours ; elle se mit à rire, acheva de m’arranger et nous sortîmes.

J’arrivai chez madame Durancy ; elle me présenta à son mari, comme une excellente acquisition, pour femme de chambre. Il me reçut assez bien, me passa la main par-dessous le menton et me donna un petit soufflet en riant. Quant à madame, elle m’accabla de bontés dont je ne fus pas dupe, présumant que sous peu de temps j’en ferais porter de très hautes à son mari. Effectivement, comme il fut obligé de partir deux jours après pour la campagne ; elle voulut que je couchasse avec elle, et depuis ce temps-là, nous n’avons cessé de faire des nôtres, et je la console d’avance de l’absence et des infidélités prochaines de M. de Varennes. — Et qu’appelles-tu de Va-