Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/136

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che tristement en me plaignant de l’absence de mon amant. M. de Varennes vint me voir le lendemain : Caroline, me dit-il, il est temps enfin que je vous rende heureuse, si de votre côté vous voulez consentir à mon bonheur. — Vous avez bien des bontés, lui dis-je ; mais que puis-je faire ? vous savez que je suis, votre très-humble servante. Cet air d’innocence l’enchante ; mais ne s’en fiant pas à l’apparence. Permettez, dit-il, avant d’en dire davantage, de vous considérer à mon aise. Aussitôt, il fit rouler mon lit en face de la croisée, enlève la couverture, et me dit d’écarter les cuisses. Je m’acquittai ingénuement de cet ordre, et je vis bientôt son œil pétiller et son visage s’enflammer par degrés. J’ai oublié de te dire que Brabant m’avait donné pour me laver après nos orgies, d’une