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Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/14

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sieur était encore au lever de madame ; mais qu’il ne tarderait pas à la laisser libre. Après avoir enfin entendu dix foix les petites consolations de Minette, avoir parcouru les romans, les gravures, les jolies polissonneries qui embellissent ce lieu de volupté et qui ne faisaient qu’électriser encore tous mes sens en enflammant mes idées, je vais machinalement m’appuyer près de votre secrétaire, machinalement encore j’en tire la tablette, elle cède et le secrétaire est ouvert. Une inscription me frappe ; je lis : Secrets de l’Amour. L’idée de voir si mes romances, si mes lettres dictées par l’amour le plus emporté occupaient une place parmi ces secrets, s’empare de mon esprit et ne me laisse pas le temps de réfléchir. Je cherche donc, mais un seul cahier s’offre à mes recherches, il portait