Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/159

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 10 )


descendre, et là, De Varennes s’expliqua ouvertement sur ses desseins à mon égard. D’abord il exigea que Brabant se présentât avec les habits de son sexe, nous dit ensuite qu’il voulait nous renvoyer tous satisfaits autant que nous avions droit de l’espérer ; mais qu’il voulait terminer par une partie de plaisir, qui par la nouveauté ne laissât rien à désirer au goût de chacun et à la volupté. En conséquence le dîner se couronne par d’abondantes libations qui, en égayant l’imagination, l’échauffent par degrés.

Après nous nous rendons dans l’appartement de madame Durancy… De Varennes s’empare de moi, m’embrasse avec ardeur, soulève mes jupons… Madame Durancy de son côté, voulant faire perdre à Brabant sa timidité ordinaire, l’avait renversé sur son lit et