Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/161

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De Varennes les fait tomber sur mon derrière, je frappe celui de Brabant qui fustige madame Durancy, qui à son tour fouette de Varennes. Il n’était rien de plus voluptueux ! Quel tableau offrait cette partie carrée, chacun de nous exhalait des soupirs que provoquait l’atteinte du plaisir. Nos sens aiguillonnés par l’action des verges et les objets que l’amour enflammé présentait à nos yeux, se manifestaient par les divers mouvemens de nos corps. De Varennes avait une main entre mes deux cuisses, de l’autre il chatouillait mon derrière avec le sceptre que la vieillesse emploie dit-on pour exciter ses désirs ; mais qui dans la jeunesse n’est que le prélude des plaisirs les plus délicieux, d’une main je serrais le bijou de mon cher Brabant, de l’autre j’excitais sa croupe à se mouvoir en