Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/162

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différens sens, il agitait de même Durancy. Bientôt un feu plus ardent circule dans nos veines ; muets et hors de nous, chacun se laisse aller sur le tapis qui couvre le parquet : De Varennes avait sa tête placée entre mes pieds ; Durancy se tourne sur lui, et je serre mon cher Brabant dans mes bras. Alors ce n’est plus une illusion ; tout ce que l’amour nous avait peint de plus attrayant, se réalise, dans la situation où j’étais, je voyais à découvert le jeu de Durancy et De Varennes. Sensible à la déférence que celui-ci avait à mon égard, en me laissant avec mon jeune amant, je chatouillais avec délicatesse les deux globes annexés à son bijou. Brabant, pendant ce temps là me mange de baisers, et par un mouvement voluptueusement exécuté, il enchaîne mes sens. Tout ce qui s’of-