Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/175

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au fond du canal de Vénus, ne fut découvert par le jeune homme qui s’amusait à en parcourir les bords avec beaucoup d’art et de prudence. Je me conservai dans cette charmante situation jusqu’à l’instant où la voiture s’arrêta.

Le jeune homme, qui s’appelait Beville, était marié ; son épouse l’attendait dans l’auberge où nous descendîmes. Alors, je conjecturai que je ne le verrais plus ; nous nous serrâmes la main à la descente de la voiture ; j’acceptai ensuite celle du vieillard. Il se tint constamment à mes côtés pendant tout le temps du souper, et il ne cessa pas de faire les charmes de la société par son enjouement. On se leva de table ; il m’accompagna dans ma chambre, en prit la clef, sous prétexte de venir m’é-