Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/183

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d’ailleurs mon hôte était déjà en puissance de mes charmes. Pressé d’une ardeur des plus brutales, il tenait mes deux jambes sous ses bras, et par la véhémence de ses mouvemens, il parvint bientôt à me faire perdre l’usage du sentiment. Il jouissait à peine du bonheur qu’excitait le doux épanchement de l’amour, que son épouse arriva. Trop occupé du charme qu’il éprouvait, il ne fut pas maître d’interrompre son action ; mais je vous laisse à juger de la fureur de la femme ; elle renverse sur lui l’eau qu’elle apportait pour me secourir, il en tombe une si grande quantité de gouttes sur mon corps que je poussai malgré moi un cri, et j’ouvris les yeux ; alors il fallut bien feindre de vouloir me débarrasser des mains de mon hôte, j’implorai le secours des assistans. Leurs efforts