Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/187

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cette somme, mais qu’elle m’offrait cent louis. Après bien des difficultés, j’acceptai, comme par grâce et j’ajoutai que mon intention était de partir sur-le-champ et que je voulais quatre chevaux pour m’éloigner au plus vite de ce séjour infâme.

Charmée d’avoir vaincu ma résistance, elle fit mettre quatre chevaux à une berline avec laquelle je me proposai de devancer mes compagnons de voyage. L’esclandre qui venait d’arriver et le présent que j’avais reçu du bon vieillard, me tenait singulièrement à cœur. En conséquence, pour éviter les regards des uns et des autres, et de crainte que mes champions ne découvrissent à l’hôtesse ma petite fredaine, je profitai habilement de la crainte de cette femme, et m’habillai,