Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/189

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ques-uns des voyageurs, me dis-je, pourront me découvrir en cette ville et cette aventure pourrait nuire à mes vœux ; j’offris donc à mon conducteur vingt pistoles, s’il voulait me conduire à ........., route entièrement opposée pour mon voyage, il y consentit avec joie, nous arrêtâmes une demi-heure seulement et nous reprîmes ventre-à-terre le chemin que j’avais indiqué. A trois lieues de l’endroit que nous venions de quitter, nous traversions un bois qui a environ une demi-lieue de long, lorsqu’un jeune homme à cheval, qui venait à nous, ayant jeté un coup-d’œil dans la voiture, fit un cri qui me retire de ma rêverie, et se lançant vers le postillon, il lui ordonne de s’arrêter. Celui-ci croyant que c’était un voleur, pique ses chevaux et prend le galop en lançant un coup de