et part comme l’éclair, il n’entre pas
dans la ville, il quitte la grande route
et par un chemin de traverse, après
six heures d’une course forcée, nous
arrivâmes fort tard dans un endroit que
j’ignore être ville ou village ; car j’y
arrivai la nuit et j’en partis de même.
On s’arrête vis-à-vis d’un parc ; trois
coups de fouet firent ouvrir les portes,
nous entrâmes. Le postillon, toujours
très-poliment, me fait mille excuses de
ce qu’il en a ainsi usé envers moi : il
me dégage et me dit que je suis chez
moi, que je peux disposer de tout, que
demain mon amant serait à mes pieds
et que je pouvais régner. Ce dernier
discours sans avoir positivement rien
de rassurant, me fit oublier cependant
ma terreur du voyage et je commençai
à penser que cette aventure n’au-
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