Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/196

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que cet amant promis ne venait pas. Pour monter la tête de Philippe, j’essayais de lui dévoiler partiellement mes appas ; en conséquence, je le priai plusieurs fois de me mettre ma jarretière. L’imbécile, en me relevant mes cotillons, les serrait si étroitement sur le genou, qu’avec la meilleure envie de lui faire voir mes appas, il détournait ses regards de la moindre ouverture qui pouvait permettre à sa vue d’y plonger : lui disais-je de délacer mon corset, il relevait aussitôt mon tour de gorge, de manière que mon sein se trouvait voilé. Vous avez trop haussé ma chemise, lui dis-je impatientée ; passez votre main sous mes jupons, pour la tirer en bas. Je sentis alors le plaisir que l’on goûte lorsque nos appas sont touchés ou découverts par un objet nouveau : innocent et timide,