dée par la nature, venait pour la première
fois s’extasier à leur vue et leur
prodiguer les plus vives et les plus
tendres caresses. Lorsqu’il commençait
à lever mes cotillons, j’étais dans
cet état de désir dont les effets qui sont
aussi prompts que l’éclair, se faisaient
sentir et augmentaient à raison de ses
progrès à découvrir mes charmes. L’amour
avait transporté tous ses feux
sur les bords du temple, il n’attendait
pour se répandre au dehors qu’un léger
effort. Aussi, dès que sa main,
cette main si désirée, l’eût effleuré,
leur éruption s’annonce par une sensation
que je ne saurais définir, au même
instant le trait que je tiens à la main
se blanchit par cette liqueur spiritueuse,
qui, par ses premiers effets,
inspire à ce jeune homme des cris,
des gestes, des mouvemens, gages non
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