Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/204

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convaincu que les mêmes effets s’étaient manifestés chez moi, il cessa ses plaintes.

Sa mère frappa alors à la porte, et lui demanda pourquoi il avait crié de la sorte. A cette question je frissonnai ; mais Philippe répondit plus ingénieusement que je ne l’aurais cru : Que c’était un grand conte qu’il m’avait fait à dessein de m’amuser. Allons ! allons, dit alors la vieille, mon fils n’est pas si sot, voyez-vous, qu’il paraît. Alors la vieille se retire ; mais Philippe reste.

Bientôt il me montre son bijou, qui était dans le même état qu’il y a un instant ; il me prie plaisamment de lui faire perdre cette dureté qui le gênait ; à moi seul sans doute, qui lui avais donné cette vigueur, appartenait la puissance de la lui faire perdre. Phi-

  TOME II.
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