Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/212

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dence chez moi, ne voulant vous rejoindre que le lendemain, parce que je voulais aller à la ville voisine me remettre de ma chute, ne pouvant supporter une route longue et précipitée dans l’état où j’étais. J’avais cru de la prudence de vous cacher mon nom, voulant vous faire un plaisir de la surprise, dans le cas où vous fussiez toujours libre et dans les mêmes dispositions à mon égard ; mais mon sort, qui devait être celui du plus heureux des hommes, est bien changé. Je viens d’être arrêté comme l’auteur de l’assassinat de ce malheureux postillon, qui exprès est revenu de l’autre monde pour m’accuser ; mais comme, au contraire, c’est lui qui m’a frappé, je me retirerai de là. Je viens de faire partir le fidèle Charles.

Une lettre de mes parens, que j’ai