Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/222

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qui s’était glissé dans mon âme ; déjà l’une de mes mains voltigeait sur le temple de l’amour, et avec le secours de l’autre que je passe sous mes cuisses, j’introduis mon doigt dans l’intérieur, ce double feu qui venait de m’inspirer la volupté et dont je m’acquittai avec dextérité, commençait à faire son effet, lorsque je réfléchis que j’étais bien sotte de me priver d’un objet qui paraissait si brillant, je me rajustai dans mon lit et lui demandai si ma femme de chambre était ressortie. Oui, madame, répliqua-t-il ; cependant il s’agissait de venir à bout de mon projet, je le fais approcher et le remerciant de son honnêteté à mon égard, j’ajoutai que je désirais lui témoigner, combien j’étais sensible à tout ce qu’il avait fait pour moi, en restant pendant l’absence de ma femme