Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/233

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St.-Far. Comme on trouva tes habits, on dit que tu t’était jeté à l’eau et que tu t’étais noyé. Je n’ai pas eu d’avis contraire, ce qui m’avait fait présumer que tu étais mort ; comme je te l’ai dit lorsque tu es venu. Ayant demandé à de Varennes, comment il s’était fait qu’il m’eut rencontrée, il me dit, que passant par Metz pour aller à Strasbourg, il avait rencontré Brabant au spectacle, que celui-ci lui avait d’abord caché ma retraite, mais que l’ayant apprise, il était venu pour me voir, lorsque les cris de ma femme de chambre qui se noyait, lorsque tu l’avais jeté à l’eau, l’avait attiré dans cet endroit, qu’après avoir retiré cette malheureuse, celle-ci lui avait dit de courir au secours de sa maîtresse que l’on violait ; qu’il était arrivé quand c’était fait ; que quant à Brabant, il