Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/239

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 86 )


peine a-t-il la liberté d’entrevoir quelques nuances de mes charmes ; mais tout faibles qu’ils sont, suffisent pour augmenter l’ardeur qui le dévore.

Cependant je m’assieds sur un fauteuil et Lucile s’occupe à me chausser : les bas ne sont pas plutôt parvenus à la hauteur du genou que mes cotillons sont bornés. Un de mes souliers paraît entrer difficilement ; au milieu des efforts qu’elle fait, elle soulève une jambe assez haut pour laisser entrevoir une de mes fesses ; mais le soulier est déjà entré et je suis debout.

J’avais dans mon appartement une glace en face de son logis, j’y jetai un coup d’œil, et je vis clairement s’agiter sa robe de chambre, une de ses mains qui était dessous, m’eût bientôt appris la cause de ce mouvement. Hélas ! c’était à mes charmes qu’il sa-