Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/244

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un tapis épais placé sur des nattes qui couvrent le parquet, les garantit des dangers qu’ils peuvent courir dans leur chute. On les voit se rouler pêle-mêle ! Les femmes feignent d’être vaincues, alors les jeunes turcs se précipitent sur elles. Ils se croient déjà au comble du bonheur, lorsqu’elles s’esquivent avec adresse, et qu’elles se mettent à courir autour de la salle, les hommes les poursuivent, ils se laissent renverser, reçoivent leurs amantes dans leurs bras, mais égalant leur supercherie, ils se débarrassent de leurs embrassemens et viennent se ranger autour de mon canapé : deux ont le visage tourné vers moi, deux me présentent des culs aussi blancs que l’albâtre, sur lesquels mes mains voltigent, ainsi que sur deux priapes fermes, gros et dont les têtes rebondies, sont couron-