moiselle ; mais avant d’aller lui avouer
ma faute, apprenez d’abord qu’elle est
la réparation que je voulais en faire.
Vous venez de recevoir un billet, mademoiselle,
montrez-le à Monsieur
votre cousin. Ne sachant que penser
de tout ceci, je remis machinalement
le billet à Saint-Far, ne sachant trop
comment il prendrait cette aventure.
Il le lut, me le remit, et dit à cet
amant, comme tombé des nues : ma
cousine est maîtresse de son sort ; elle
réfléchira sur votre réparation, quand
elle saura la faute qu’elle a à vous pardonner.
Demain, venez la lui apprendre.
En disant ces mots, nous remontâmes
en carrik et nous disparûmes.
Saint-Far rit beaucoup de cette aventure ; mais enfin, reprenant son sérieux : Ecoute, Caroline, tu ne doute pas de mon amour ; mais je crois que