Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/264

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dans cette circonstance je dois le sacrifier à ton bonheur. Et, comme il a fait banqueroute deux fois, au moins, tu sens qu’il est riche. C’est sur lui que j’avais pour cinquante mille francs de traites lorsque ta présence a dissipé mes craintes et rétabli la bonté de mes effets ; mais ce n’est pas de moi ni de mes effets et intérêts que je veux t’entretenir. Tu ne peux pas être toujours avec moi, Caroline ; je ne puis te jurer un amour éternel, et je ne suis pas assez fortuné pour te faire un état bien indépendant. Epouses ce fournisseur, il est riche ; tu placeras tes fonds ; je te donnerai les cinquante mille francs qu’il me doit ; je te ferai avantager de deux cents mille. Et, quoiqu’il arrive, tu seras au-dessus des vicissitudes de la fortune. Voilà pour toi. Mais il est juste que je ne