Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/266

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prétendait coupable. Il hésita beaucoup, mais enfin il déclara que c’était lui qui avait eu l’impertinence de m’écrire cette lettre dont le port avait coûté à son domestique. Je m’emportai beaucoup à ce récit ; je ne voulais pas le voir ; je voulais qu’il sortit, et j’allais me porter à quelques excès lorsque Saint-Far survint, il réconcilia tout, arrangea tout, et mit sa cousine dans les bras de Monsieur, (je dirai) Mondor ; car, enfin il est inutile de découvrir la face d’un tel mari, qu’au surplus l’on connaît déjà d’après ce que j’ai dit. Me voilà donc madame Mondor, jouissant, heureuse par les richesses de mon mari, heureuse par la tendresse de mon amant. Une petite aventure mit un instant le trouble dans notre ménage. Mon mari surprit un billet de Saint-Far, qui était bien intel-