Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/77

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était ta Caroline. — Avec tes peintures délicieuses dont je touche ici l’original, crois-tu que je puisse attendre encore ? Tu m’as mis tout en feu, vois, ceci fera bien autant de ravage que ton doigt, j’espère ; allons cède, je t’en conjure, ou je décharge. — Tu le veux soit ; mais songe que j’ai encore bien des faveurs à t’accorder. — Oui,… oui,… ah ! te voilà bien connue, tu viens de te peindre… ces cuisses fermes… ces tétons admirables… ce temple je le pénètre… je suis… au sanctuaire… amour… accepte cette libation… j’expire… de plaisir. — Ah ! St.-Far, cela vaut encore mieux que le doigt, fut-ce même celui du milieu… bois ce verre de rôta… prends ce biscuit… Je continue mon récit. Après tout ce qui venait de se passer, après ce que je venais de sentir, mes