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lens, et une ablution d’excellente liqueur.

L’instant du repos arriva : Madame Durancy m’en avertit en me prévenant qu’elle viendrait partager mon lit, attendu qu’elle avait cédé le sien à un de ses parens qui était arrivé le soir, et qui, fatigué, était déjà couché. Je me retire dans ma chambre ; il me tardait d’être dans mon lit, pour me livrer aux douces pensées que le plaisir du jour me faisait naître ; à peine fus-je étendue dans mes draps que le sommeil s’empara de moi. Un heureux songe vint répéter les plaisirs que j’avais goûté pendant le jour ; mais qu’ils étaient différens ! Je rêvais que le jeune Durancy était à mes côtés, il ne me laissait que le soin de goûter jusqu’aux plus légères atteintes à la volupté que sa main complaisante me procurait.

  TOME I.
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