Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/80

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que je venais d’éprouver, et ils me semblaient provenir de la même source. Ce bruit cessa et j’achevai de m’habiller.

Madame Durancy vint dans le jour m’avertir que je souperais avec elle. Son fils paraissait jaloux de voir si je conservais quelque ressentiment de la correction de sa mère… il espérait présider à une réconciliation parfaite… Je descendis ; on se mit à table. Pour la première fois, madame Durancy se répandit en éloges ; son fils me fit des complimens auxquels je fus très-sensible, j’y répondis avec timidité… Je l’aimais… j’étais timide… c’est la règle. Je ne répondis pas si froidement à ses regards ; il est vrai que les expressions de mon amour étaient encore animées par d’excellent vin, des mets succu-