long, rond et surtout très-dur, je réfléchis
beaucoup sur ce que ce pouvait être,
je ne voyais aucune trace de pareille
affaire au bas de mon ventre. Comme
les romans que j’avais lus n’étaient
que des livres assez décens, je ne pus
rien conjecturer, je me perdis dans
mes réflexions et je me rendormis.
Le lendemain à mon réveil je me trouvai
seule. Je descendis après m’être
habillée et mon premier mouvement
fut d’examiner si les jupons de madame
Durancy n’étaient pas poussés en
avant par cette affaire que je n’avais
pu définir. Après le déjeûné nous partîmes
pour la campagne, ce voyage
était nécessité pour une affaire d’intérêt
qui me regardait, sans que j’en
susse rien, je n’en parlerais pas, si je
n’y eusse eu une petite aventure qui
m’amusa beaucoup, je ne savais pas
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