fois, je me décidai même à ne point
boire d’une liqueur excellente que l’on
me servait comme très-stomacale, en
conséquence je me levai sous prétexte
de lassitude.
J’obtins la permission de me retirer et je montai dans ma chambre. A peine chez moi, la bonne m’apporte le flacon qui contenait cette liqueur avec une invitation pressante de la part de madame, de ne pas me coucher sans en prendre ; mais au lieu de suivre cet avis je versai dans un verre la portion que je devais prendre et me mis au lit. J’étais curieuse de voir coucher madame : je me tapis sur le côté et j’attendis avec impatience son arrivée, demi-heure après on entre ; madame Durancy me demande fort haut si je donnais, je ne réponds pas ; elle dort, dit-elle à demi-voix, déshabil-