Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/93

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langue on en caresse les rives, on cherche à l’introduire : d’une main on presse mes fesses et de l’autre on chatouille légèrement le bouton de mon sein.

Ces diverses sensations me font éprouver une ivresse inconcevable ; j’ouvre à demi l’œil, et à la lueur d’une lanterne sourde j’aperçois distinctement madame Durancy nue au pied de mon lit ; mais je ne pouvais concevoir qui avait la tête entre mes jambes et était couchée à plat sur mon lit. Madame Durancy d’une main tenait élevée sa chemise et de l’autre elle fustigeait légèrement son cul ; si elle s’arrêtait, c’était pour appliquer sa bouche sur son derrière, elle reprenait ensuite son premier emploi ; il me parut que cette cérémonie lui causait une assez douce sensation, car à chaque coup