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ment confirmé par l’évêque diocésain, et son action ne peut plus raisonnablement être considérée comme un empiètement. Tout le monde est satisfait.

Alors M. Prince, parlant au nom de M. Richard Brûlé, un habitant de la Rivière-Croche, demanda que cette dernière mission fut mise sous la protection de S. François d’Assise, patron de Mgr Laflèche. La demande était à brûle-pourpoint, et ne pouvait être refusée ; Monseigneur l’accorda donc aux applaudissements de tout le peuple.

Maintenant les braves chrétiens qui nous ont accompagnés de la Rivière-aux-Rats s’en retournent avec notre chaland. Pour redescendre le Saint-Maurice, M. Thompson nous fournira une barge et les rameurs nécessaires.

Il pleut légèrement, et les maringouins nous incommodent beaucoup. Monseigneur distribue, comme à l’ordinaire, des souvenirs et des récompenses à tous ceux qui nous ont rendu service ; et il n’oublie pas de donner une médaille à M. Tessier, le plus ancien colon.

Nous dînons un peu avant midi, et à midi et demi nous partons pour la Rivière-Croche.