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DENISE.
Comme je passais du côté de la poste…
GUILLOT.
Du côté de la poste !… tu y passes ben souvent, du côté de la poste ! qu’est-ce que tu y allais faire ?
DENISE.
Dame ! mon cousin…
GUILLOT.
Hum ! mauvaise herbe ! après, voyons ?
DENISE.
Eh ! bien, il y a l’homme qui m’a appelée pour me remettre une lettre…
GUILLOT.
De Grévin, je parie !…
DENISE.
Non, mon cousin…
GUILLOT.
Ah ! petite menteuse !… oùs qu’elle est cette lettre ?… je veux la voir !
DENISE.
La v’là, mon cousin, je vous l’apporte… elle est pour vous…
GUILLOT.
Pour moi ?… ah ! c’est différent !
FANCHETTE.
C’est de votre oncle, peut-être ?
GUILLOT, ému.
Oui, ça vient de Paris !
DENISE, à part.
De mon oncle Mathurin ! Oh ! mon Dieu ! il lui écrit à lui aussi… pourvu qu’il ne lui dise pas… Sauvons-nous.
Elle entre dans la grange.