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les femmes écrivains de la france

etc. Plusieurs de ses ouvrages ont paru dans le Journal de la Jeunesse ; d’autres font partie de la Bibliothèque rose. On lui doit encore un Abrégé des Chroniques de Froissart (1880).

Sa sœur, Pauline Guizot, dame Cornelis de Witt, née à Paris en 1831 et morte à Cannes en 1874, a également donné plusieurs traductions ou des ouvrages, dont quelques-uns furent revus par M. Guizot. De ce nombre, on cite : Guillaume le Conquérant ou l’Angleterre sous les Normands, — la Fondation de la République des Provinces-Unies, etc.

Le nom de M. Paul de Rémusat, sénateur français, fils de François-Marie-Charles, comte de Rémusat appartient à la littérature aussi bien qu’à la politique. Collaborateur actif de la Revue des Deux-Mondes, il fut aussi rédacteur du Journal des Débats, où il a donné de savants articles. En 1877, il publia un drame, Abélard, œuvre posthume de son père, et, en 1879, il fit paraître en trois volumes les Mémoires de Mme de Rémusat, sa grand’mère, mémoires qui obtinrent un vif succès et jetèrent un jour si curieux et si nouveau sur le premier empire. Cette dame, Claire ou Clary de Rémusat, née à Paris en 1780 et morte dans la même ville en 1821, était fille du comte Gravier de Vergennes, qui périt sur l’échafaud, pendant la Terreur. Sa veuve se retira à la campagne, dans la vallée de Montmorency, où elle dirigea l’éducation de ses filles. L’aînée, Claire, était