Page:Casgrain - Jules Livernois, 1866.djvu/27

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
21
J. B. LIVERNOIS.

dait de revenir au plus tôt en Canada. Cette lettre était accompagnée de raisons tellement pressantes qu’il ne put se refuser à tout abandonner pour voler auprès des siens. Il vendit sa propriété à son premier employé, et toujours confiant comme toutes les honnêtes natures canadiennes, il lui livra le titre de vente. C’était le 18 janvier et il devait être payé le lendemain ; mais au moment où il croyait toucher la somme dont il était convenu, il apprit avec stupeur que son homme avait disparu après avoir revendu l’établissement à une tierce personne.

M. Livernois mit en vain la police aux trousses du voleur ; celui-ci sut dérober sa trace à l’œil des plus fins limiers. Ce qu’il y avait de plus malheureux pour M. Livernois