Page:Casgrain - Légendes canadiennes, 1861.djvu/243

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Une ceinture rouge, dont les franges flottaient sur sa jambe gauche, s’enroulait autour de ses reins.

Ses pieds étaient chaussés de bottes sauvages, dont les hausses de cuir de mouton, enveloppaient le bas de ses pantalons et se rattachaient au-dessous du genoux par des lanières de peau d’anguille.[1]

C’était un homme d’un tempérament sec, mais d’une charpente osseuse et d’une taille très-élevée.

Les manches de son gilet, retroussées jusqu’au coude, découvraient des muscles d’acier qui révélaient une force peu commune.

Ses bras, d’une longueur démesurée, étaient couverts de tatouages représentant divers objets parmi lesquels on remarquait la figure d’un canot.

  1. De la babiche, mot sauvage encore employé dans nos campagnes pour désigner ces lanières.