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les mélèzes et sur les aiguilles luisantes des sapins.



C’est aussi la saison des labours d’automne.

Dans les champs barbelés de chaume doré, on voit de toutes parts les robustes habitants tracer ferme leur sillon.

Une voix éclatante s’élève de fois à autres dans l’air sonore : — hue ! dia ! c’est le cri de l’enfant qui touche pendant que son père tient les manchons de la charrue.



Tandis que les hommes sont occupés aux travaux des champs, les femmes ne demeurent pas inactives, car c’est aussi le temps de brayer le lin,[1] et il faut se

  1. Le mot brayer est évidemment une corruption du verbe broyer.