Page:Casgrain - Légendes canadiennes, 1861.djvu/344

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hâter de profiter des derniers beaux jours.

La vie canadienne n’offre pas d’aperçus plus attrayants, de scènes champêtres plus fraîches et plus pittoresques ; mais, hélas ! les chemins de fer, les bateaux à vapeur, la civilisation nous auront bientôt enlevé jusqu’aux derniers vestiges de ces délicieuses scènes de mœurs qui donnent à notre peuple sa physionomie caractéristique.

Hâtons-nous donc d’en recueillir et d’en peindre les riants tableaux, afin qu’au moins ces souvenirs du passé poétisent un peu notre avenir.



Vous souvient-il de ces groupes de femmes que l’on voit quelquefois, en octobre, réunis sur la lisière du bois, au flanc de quelque rocher ?