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Page:Casgrain - Légendes canadiennes, 1861.djvu/411

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C’est ici même, sous ce tertre, qu’elle repose, et le but notre voyage, longtemps retardé par l’absence de Monsieur Houel de la colonie, est de ramener sa dépouille et de la réunir aux cendres de sa famille. »



Le soir du même jour, le brave habitant, seul auprès du rocher, se tenait debout, appuyé sur une bêche, à quelques pas d’un monceau de terre fraîchement remuée, et regardait d’un œil pensif un canot qui se détachait lentement de la plage.

C’était le fils de Madame Houel, accompagné du fidèle Canotier, qui emportait la dépouille sacrée de sa mère.

Les deux voyageurs jetèrent de la main un dernier signe d’adieu à leur