Page:Casgrain - Légendes canadiennes, 1861.djvu/419

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la mort de la terrible héroïne, on ne connaît rien de positif.

Les uns prétendent qu’elle a été brûlée par un parti de Sauvages ennemis.

D’autres disent qu’un Missionnaire fut un jour appelé auprès du lit de mort d’une Jongleuse iroquoise qu’on prétendit être elle.

Ce qui s’est passé alors entre l’homme de Dieu et la farouche Indienne, nul ne le sait.

Dieu avait-il exaucé la prière mourante de Madame Houel ?

Toujours est-il, ajoutent les chroniqueurs, que ces voix lugubres qu’on entend dans les ténèbres, fascinent ou glacent d’épouvante, comme ses incantations d’autrefois.

Chacun alors se tait et écoute en tremblant.

Ce sont les plaintes de la Jongleuse,