Page:Casgrain - Légendes canadiennes, 1861.djvu/418

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Les gens de la Pointe de la Rivière-Ouelle, dont le penchant pour les histoires merveilleuses est fort connu, affirment avoir souvent vu, le soir, des lumières courir çà et là sur la grève, et de grands fantômes blancs, qui ne sont pas du tout le revolin de la mer, errer pendant les gros temps sur les rochers au bord de l’eau.

D’ailleurs ils sont bien sûrs d’avoir entendu des plaintes et des gémissements pendant les nuits d’orages ; — si bien qu’il n’est pas un homme parmi eux qui voudrait se hasarder à aller coucher seul au bout de la Pointe dans la vieille maison qui sert d’abri aux gens de la pêche à marsouin.



Quant au lieu et aux circonstances de