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LA CHANSON
DES
QUATRE FILS AYMON[1]

M. 1.Seignor, oies chanson de grant nobilité,
Toute est de voire estoire sens point de fauseté,
Jamais n’orres si bonne en trestout vostre aé.
Ce fu à Pentecoste, à .I. jor honoré,

  1. Manuscrits dont il sera fait usage le plus souvent.

    L. Manuscrit La Vallière 39, aujourd’hui Bibliothèque nationale, f. fr. 24,387. C’est celui qu’après Michelant, je prends pour base, mais en le suivant jusqu’à la fin, ce que le premier éditeur n’avait pas fait.
    B. Bibliothèque nationale, f. fr. 775.
    C. Bibliothèque nationale, f. fr. 766.
    A. Arsenal, 205b, B. l. fr. ; ancien 2990.
    P. Université de Cambridge, collège de Peter-House, 2. 0. 5.
    M. Bibliothèque de la Faculté de Médecine de l’Université de Montpellier, H 247.
    V. Bibliothèque de Venise, CIV. 8. 16.
    Metz. J’en ai donné (d’après Mone) la description en appendice à l’introduction. Il est de même famille que le ms. de Montpellier, mais très supérieur.

    1. La lettre M en marge, suivie d’un chiffre, reproduit la pagination de l’édition de Michelant où les vers ne sont pas comptés à la suite mais par page de 38 lignes. — Pour le commencement du poème les mss. B C concordent avec L jusqu’au vers 1260 (Michelant, p. 34, 14) : « Là poïssiez veoir tant home esboelé »
    Je rappelle que les 1700 premiers vers forment un poème à peu près distinct du reste, le Beuves d’Aigremont.