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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/112

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Ces sortes de curiosités sont rarement sans danger.)

II. — QUI EST NÉ DE LA VIERGE MARIE

C’est la seconde partie de notre article. Le Pasteur l’expliquera avec le plus grand soin. Car les Fidèles sont obligés de croire, non seulement que Notre-Seigneur Jésus Christ a été conçu par l’opération du Saint-Esprit, mais encore qu’il est né de la Vierge Marie, et que c'est elle qui L’a mis au monde. C’est avec une joie profonde et une vive allégresse que nous devons méditer ce mystère de notre Foi. La parole de l’Ange qui le premier en fit connaître au monde l’heureux accomplissement nous y invite. Je vous annonce, dit-il,[1] un grand sujet de joie pour tout le peuple. Et avec cette parole, le cantique des Anges:[2] Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. Alors en effet commençait à s’accomplir la magnifique promesse que Dieu avait faite à Abraham[3] de bénir un jour toutes les nations dans sa postérité. Car Marie que nous reconnaissons hautement et que nous honorons comme véritable Mère de Dieu, puisque la personne qu’elle a enfantée est Dieu et homme tout ensemble, Marie descendait de David.

Mais si la conception du Sauveur est au-dessus de toutes les lois de la nature, sa naissance ne l’est pas moins ; elle est divine. Et ce qui est absolument prodigieux, ce qui dépasse toute pensée et toute parole, c’est qu’il est né de sa Mère qui est demeurée toujours Vierge. De même que plus tard Il sortit de son tombeau, sans briser le sceau qui Le tenait fermé, de même qu’il entra, les portes fermées, dans la maison où

  1. Luc.. 2. 10.
  2. Luc., 2, 14
  3. Genes., 22. 18.