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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/139

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paroles de la sainte Écriture[1] Il s’est ressuscité par sa propre vertu.

Il y a encore ceci de particulier dans la Résurrection de Jésus-Christ, c’est qu’Il a été le premier de tous qui ait participé à ce bienfait divin. Voilà pourquoi la Sainte Écriture L’appelle[2] le premier né d’entre les morts, et le premier né des morts. Et Saint Paul nous dit de Lui:[3] Le Christ est ressuscité d’entre les morts, comme les prémices de ceux qui dorment. Car si la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’arrive la résurrection. Et de même que tous meurent en Adam, ainsi tous revivront en Jésus-Christ, mais chacun dans son rang, Jésus-Christ d’abord comme les prémices, puis ceux qui sont à Jésus-Christ.

Ces paroles doivent s’entendre de la résurrection parfaite, qui détruit pour nous toute espèce de nécessité de mourir une seconde fois, et nous met en possession d’une vie immortelle. Or, dans ce genre de résurrection, Jésus-Christ tient le premier rang. S’il n’était question en effet que de ce retour à la vie qui n’enlève pas la nécessité de mourir une seconde fois, plusieurs, avant Jésus-Christ, étaient ressuscités aussi ; mais en revenant à la vie ils étaient toujours obligés de mourir de nouveau ; Jésus-Christ, au contraire, vainquit et dompta tellement la mort par sa Résurrection qu’Il ne pouvait plus mourir. C’est l’enseignement formel de Saint Paul:[4] Jésus-Christ ressuscité des morts ne meurt plus. Et la mort désormais n’aura plus d’empire sur Lui.

III. — LE TROISIÈME JOUR

Ces mots sont ajoutés à l’article. Le Pasteur aura soin de bien les expliquer aux Fidèles, afin qu’

  1. Rom., 8, 34.
  2. Apoc., 1, 5. = Col., 1, 18.
  3. 1. Cor., 15, 20 et seq.
  4. Rom., 6, 9.