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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/144

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nouvelle. Car si nous avons été entés en lui par la ressemblance de sa mort, nous y serons entés aussi par la ressemblance de sa Résurrection. Et un peu plus loin il dit encore:[1] Nous savons que Jésus-Christ ressuscité d’entre les morts ne meurt plus, et que la mort n’aura plus d’empire sur Lui. Car s’Il est mort pour le péché, Il n’est mort qu’une fois ; et maintenant qu’Il vit, Il vit pour Dieu. Ainsi considérez-vous vous-mêmes comme morts au péché, et comme ne vivant plus que pour Dieu en Jésus-Christ.

Nous avons donc deux choses à faire pour imiter la Résurrection de Jésus-Christ. D’abord, après nous être lavés des souillures du péché, nous devons embrasser un nouveau genre de vie, où l’on puisse voir briller la pureté des mœurs, l’innocence, la sainteté, la modestie, la justice, la charité et l’humilité. Ensuite, il est nécessaire de persévérer dans cette vie nouvelle, de manière à ne jamais nous écarter, avec la grâce de Dieu, de la voie de la justice.

Or, les paroles de l’Apôtre que nous venons de citer ne nous apprennent pas seulement que la Résurrection de Jésus-Christ nous est proposée comme modèle de la nôtre, mais qu’elle nous donne en réalité la vertu de ressusciter un jour, et que, en attendant, elle nous communique les lumières et les forces nécessaires pour persévérer dans la sainteté, dans la justice et dans l’accomplissement des préceptes divins. De même en effet que la mort de notre Sauveur est un modèle de la mort au péché, et que, de plus, elle nous donne la vertu de réaliser en nous ce genre de mort ; de même aussi sa Résurrection nous procure les forces suffisantes pour acquérir la justice, pour servir Dieu dans la piété et dans

  1. Rom., 9, 10, 11.