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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/229

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Toutes les parties de la Doctrine Chrétienne exigent de la part des Pasteurs des connaissances et des soins. Mais la science des Sacrements, si impérieusement prescrite par Dieu Lui-même, et si féconde en grâces de salut, demande une instruction et un zèle tout particuliers. Les Pasteurs devront donc traiter fréquemment ce sujet, avec toute l’exactitude possible. C’est le moyen de rendre les Fidèles dignes de participer comme il convient, à des choses si excellentes et si saintes. C’est aussi pour eux-mêmes l’assurance de rester fidèles à cette défense divine.[1] Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez point vos perles devant les pourceaux.

I. — EXPLICATION DU MOT SACREMENT

Puisque nous avons à parler des Sacrements en général, il y a lieu d’expliquer tout d’abord ce mot lui-même, d’en donner le sens, la portée, et d’exposer clairement ses diverses acceptions. Il nous sera ensuite plus facile de comprendre la signification spéciale qu’il doit avoir ici. Pour atteindre ce but, il faudra faire remarquer aux Fidèles que le mot de Sacrement n’a pas été pris dans le même sens par les auteurs ecclésiastiques.

  1. Matt., 7, 6.