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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/296

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salive, et qu’Il envoya ensuite se laver dans la piscine de Siloe, où il recouvra aussitôt la vue. Ainsi telle est la vertu de l’eau sacrée du Baptême, qu’elle éclaire notre âme d’une Lumière céleste et lui fait comprendre la doctrine sainte du Salut.

Ces préliminaires achevés, on se rend aux Fonts. Là, on accomplit encore d’autres Rites et d’autres Cérémonies, qui comprennent en abrégé les obligations imposées au Chrétien. D’abord le prêtre demande par trois fois, à celui qui va être baptisé: « Renoncez-vous à Satan, à toutes ses œuvres, et à toutes ses pompes ? » et à chaque demande il répond, lui, ou le Parrain en son nom: « Oui, j’y renonce. » Ainsi donc celui qui se consacre au service de Jésus-Christ doit promettre en premier lieu, avec toute la sincérité et toute la religion possibles, d’abandonner le démon et le monde, et désormais de les regarder sans cesse comme ses plus cruels ennemis. Puis, le Prêtre l’arrête devant les Fonts sacrés, et lui fait cette question « Croyez-vous en Dieu le Père tout Puissant ? » Il répond « Oui, j’y crois. » Interrogé de même sur chacun des autres Articles du Symbole, il fait une profession solennelle de Foi, profession qui, avec la promesse précédente, contient certainement toutes les obligations et tous les principes de la Loi chrétienne.

Mais lorsque le moment d’administrer le Baptême est enfin arrivé, le Prêtre lui demande s’il veut être baptisé. Sur l’affirmation qu’il en donne lui-même, ou que le Parrain donne en son nom, s’il ne parle pas encore, aussitôt on fait couler sur lui l’eau salutaire, au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. L’homme n’avait été si justement condamné que pour