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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/297

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avoir volontairement obéi au serpent, ainsi Notre-Seigneur n’a voulu inscrire au nombre des siens que le soldat de bonne volonté qui mériterait le salut éternel, en obéissant de son plein gré à ses divins Commandements.

Le Baptême étant achevé, le Prêtre fait sur le haut de la tête du baptisé une onction avec le saint Chrême, afin qu’il sache que dès ce moment il est uni et attaché à Jésus-Christ, comme un membre à son chef, qu’il vient d’être enté sur son Corps, et que son nom de Chrétien lui vient de Christ, comme celui de Christ vient de chrême.

Quant à la signification du saint Chrême, elle se révèle très bien, dit Saint Ambroise,[1] dans la Prière que fait alors le Prêtre.

Il revêt le nouveau baptisé d’une robe blanche, en disant: « Recevez cet habit blanc, et portez-le sans souillure ou tribunal de Notre-Seigneur Jésus-Christ, afin que vous obteniez la Vie éternelle. » Aux enfants qui ne portent pas encore la robe, on donne un petit linge blanc, qu’on leur met sur la tête, en prononçant les mêmes paroles. Ce symbole représente tout à la fois, selon les Saints Docteurs, la gloire de la Résurrection, pour laquelle nous venons de naître par le Baptême ; l’éclat et la beauté dont ce Sacrement orne notre âme après l’avoir purifiée des souillures du péché ; et enfin l’innocence et l’intégrité des mœurs, que le nouveau baptisé doit conserver toute sa vie.

Puis, on lui met à la main un cierge allumé. C’est la figure de la Foi embrasée par la Charité, qui lui a été communiquée par le Baptême, et qu’il doit ensuite entretenir et augmenter par la pratique des bonnes œuvres.

  1. Lib., 1, de Sacram.