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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/299

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qui en accompagnent l’administration. Et la raison principale qui oblige les Pasteurs à ne point négliger l’enseignement de ces vérités, c’est qu’elles doivent faire l’objet continuel des pensées et de la sollicitude des Chrétiens, qui voudront rester fidèles aux promesses solennelles et sacrées de leur Baptême, et mener une vie qui réponde è la profession si sainte du nom qu’ils ont l’honneur de porter.


Si ce fut toujours un devoir pour les Pasteurs d’expliquer avec soin ce qui concerne le sacrement de Confirmation, jamais ce devoir n’a paru plus nécessaire qu’aujourd’hui, où l’on voit un si grand nombre de Chrétiens, au sein même de l’Eglise de Dieu, négliger entièrement de le recevoir, et un si petit nombre s’appliquer à en retirer les fruits salutaires qu’il peut produire. II faut donc que les Pasteurs instruisent les Fidèles de sa nature, de son efficacité et de son excellence, soit au jour de la Pentecôte, qui est le temps principal où on l’administre, soit à d’autres jours où ils pourront le faire commodément. Ils doivent leur persuader non seulement de ne point le négliger, mais encore de le recevoir avec beaucoup de respect et de piété ; autrement il arriverait, par notre faute et pour notre malheur, que ce grand bienfait de Dieu nous aurait été accordé en vain.

I. — LA CONFIRMATION EST UN VRAI SACREMENT

En commençant par le mot même, on devra dire que l’Eglise a donné le nom de Confirma-