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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/314

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front que se manifestent le plus sensiblement ces diverses affections de l’âme.

D’ailleurs cette marque qui distingue un Chrétien confirmé de ceux qui ne le sont pas, comme certains insignes distinguent un soldat des autres, devait être imprimée sur la partie la plus noble et la plus visible du corps, qui est le front.

Il est encore un usage religieusement conservé dans l’Eglise de Dieu, c’est d’administrer la Confirmation de préférence le jour de la Pentecôte. C’est surtout en ce jour que la vertu du Saint-Esprit fortifia et confirma les Apôtres ; et le souvenir de cet événement miraculeux fait très bien comprendre aux Fidèles la grandeur et l’excellence des Mystères qui sont renfermés dans l’onction sacrée.

L’onction étant faite, et la Confirmation donnée, l’Evêque frappe légèrement avec la main la joue du nouveau confirmé pour lui faire entendre que, comme un athlète généreux, il doit être prêt à souffrir avec un courage invincible toutes les contradictions, pour le nom de Jésus-Christ.

Enfin il lui donne la Paix, pour lui rappeler qu’il vient de recevoir la plénitude de la grâce divine, et « cette paix qui surpasse toutes nos pensées ».[1]

Telles sont, en abrégé, les Vérités que les Pasteurs doivent enseigner sur le Sacrement de Confirmation, non pas d’une manière sèche et nue, et uniquement en paroles, mais avec le zèle d’une piété capable d’enflammer les cœurs: De cette manière ils réussiront à les imprimer profondément dans l’esprit des Fidèles.

  1. Philipp., 4, 7.