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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/384

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Christ Lui-même. Car dans l’administration du sacrement de Pénitence, comme dans tous les autres Sacrements, le Prêtre tient la place de Notre-Seigneur.

Puis il confessera tous ses péchés les uns après les autres, de manière à convenir qu’il mérite les châtiments les plus grands et les plus rigoureux. Ensuite, il implorera le pardon de ses fautes. nous trouvons dans Saint Denys les témoignages les plus formels sur l’antiquité de toutes ces pratiques.

IV. — DES EFFETS DU SACREMENT DE PÉNITENCE

Mais rien ne sera plus utile aux Fidèles, rien ne leur donnera plus d’empressement à recevoir le sacrement de Pénitence que d’entendre les Pasteurs expliquer souvent les grands avantages que nous en retirons. Ils comprendront alors que la Pénitence est comme un arbre, dont les racines sont amères, mais dont les fruits sont pleins de douceur.

Et d’abord la Pénitence possède la vertu de nous rétablir dans la grâce de Dieu, et de nous unir à Lui par une étroite amitié.

Ensuite cette réconciliation produit ordinairement chez les personnes pieuses, qui reçoivent ce Sacrement avec Foi et piété, une paix profonde, une tranquillité parfaite de conscience, et des joies ineffables de l’Esprit Saint.

Il n’y a point d’ailleurs de crime si grand et si horrible, qui ne puisse être effacé par le sacrement de Pénitence, non seulement une fois, mais deux fois, mais toujours. Dieu Lui-même nous en donne l’assurance par ces paroles du prophète:[1] « Si l’impie fait pénitence de tous les

  1. Ezech., 18, 21.