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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/439

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l’apprend quand il dit:[1] « Que le malade fasse venir les Prêtres » ; et par ce mot il n’entend point les plus avancés en âge, comme l’a très bien expliqué le Concile de Trente, ni ceux qui occupent le premier rang parmi le peuple, mais les Prêtres, qui ont été légitimement ordonnés par les Evêques eux-mêmes avec l’imposition des mains. C’est donc aux Prêtres que l’administration de ce Sacrement a été confiée, non à tout Prêtre indistinctement, ainsi que l’a décrété la sainte Eglise, mais seulement au propre Pasteur qui a juridiction sur le malade, ou à un autre Prêtre autorisé par lui à exercer cette Fonction. — Mais gardons-nous d’oublier que le Prêtre, dans ce Sacrement comme dans tous les autres, agit au nom de Jésus-Christ et de la sainte Eglise son épouse.

V. — DES EFFETS DE L’EXTRÊME-ONCTION

Il faut aussi développer avec beaucoup de soin les avantages que nous retirons de ce Sacrement, afin que si les Fidèles n’ont point d’autre motif pour désirer de le recevoir, ils v soient portés du moins par leur utilité personnelle, puisque telle est notre nature, que nous faisons tout dépendre de notre intérêt. Les Pasteurs enseigneront donc qu’à ce Sacrement se trouve attachée une grâce qui remet les péchés, et même directement les péchés légers ou véniels, comme on les appelle communément ; car, pour les fautes mortelles, elles sont effacées par le sacrement de Pénitence. L’Extrême-Onction n’a pas été instituée directement pour remettre ces sortes de fautes ; le Baptême et la Pénitence seuls ont la vertu de produire cet effet.

Un second avantage de l’Extrême-Onction, c’

  1. Jac., 5, 14.